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Home›Reviews›Albums›neon shudder s’enflamme sur W I L D F I R E

neon shudder s’enflamme sur W I L D F I R E

Par SokK
30 mai 2019
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2 ans… C’est long : vraiment très long. Et c’est le temps qui sépare W I L D F I R E de Omens 3, le dernier album en date de neon shudder. Alors oui, l’artiste n’était pas en cryostase puisqu’il bichonnait son (excellent) side project low.poly.exception, mais quand même : le darkSynth Cyberpunk élégant et mélodique de neon shudder est tellement unique dans notre paysage rose fluo que ce n’était pas pareil sans lui !

A quoi ressemble le neon shudder de 2019 ? Quelles sont ses nouveaux implants ? Quels sont ses nouveaux réseaux ? On se connecte et on analyse ces données de suite.

Ecouter WILDFIRE de neon shudder

Brûlure Indienne

INFRASTRUCTURE correspond à l’idée que j’ai d’une plongée musicale dans le Net en VR du futur du passé (parce qu’on sait tous que la VR, c’est mort !). Bruitiste, avec un bruit de modem 56K aux stéroïdes, ça part fort et bien… et là le piano se fait entendre, et on retrouve le neon shudder que l’on connaît : juste… plus grand, enrobé dans une cyber cape trop classe et encore plus majestueux. Les choeurs ajoutent une touche presque mystique, c’est grandiloquent… et juste wow.

Dès le premier track, neon shudder nous colle une claque numérique, une de celle qui laisse un bonne marque rouge parce que ça fait 2 ans qu’elle était en suspens devant notre tête. Cette piste est réfléchie, construite, on a l’impression que rien n’est laissé au hasard et que chaque élément a été savamment dosé. Et le mieux là dedans, c’est que INFRASTRUCTURE restera accessible à tous, même aux néophytes de neon shudder. Bravo !

La suite se calme et revient à une construction plus typique : R I S I N G est un mid-tempo aux multiples couches et mélodies complexes qui s’étendent en longueur comme neon shudder sait si bien le faire. Jouant avec le clair obscur, on est en plein dans son Cyberpunk “haut de gamme”.

Par là, je veux dire que la quasi intégralité des artistes qui se revendiquent Cyberpunk accompagnent plutôt les punks qui combattent les méchantes corpos. neon shudder, lui il est là haut dans son arcologie avec les puissants et il regarde les clodos se fritter en bas.
Si vous êtes dans le mood corporatiste, vous savez quoi écouter !

Genesis semble être un petite outro qui poursuit l’ambiance de R I S I N G et clôt cette parenthèse pour tout balancer avec Aurometal Sky. Plus péchu, voire même… dansant (oui, j’assume), les influences ici sont clairement japonaises.
Les carillons, les mélodies, on se retrouve catapulté dans un Shinjuku halluciné et épileptique, mais toujours extrêmement riche et dense musicalement parlant.

Ce morceau est tellement lumineux et enjoué, j’avoue qu’il m’a surpris… Mais c’est surement parce que je traîne dans les tréfonds du Dark We(e)b de low.poly.exception depuis trop longtemps ! Je ne m’imaginais pas headbanger comme ça sur du neon shudder, mais y’a un début à tout !

Préparez la Biafine

Domain nous ramène en territoires numériques avec ses samples de divers matos informatiques judicieusement assemblés pour faire une cyber-boîte à rythme de grande classe. Ajoutez à ça des mélodies suaves avec un synthé qui rappelle un poil un saxo, et un groove lancinant à la basse synthétique et syncopée, et vous obtenez le morceau le plus sexy jamais composé par neon shudder.

Attendez, par sexy, là encore il faut garder en tête de qui on parle hein ? C’est pas un track pour qu’une strip-teaseuse pas chère viennent se trémousser dessus : c’est plutôt l’escort girl de compète qui vous propose un verre champagne.

Business before pleasure : on retourne au boulot avec Thinktank. Véritable cascade de notes qui pourraient former la bande original d’un Shoot ‘Em Up Japonais, ce morceau me rappelle la musique du premier niveau de l’excellent Ketsui de Cave, l’un des éditeurs mythique du genre. Et c’est un énorme compliment, parce que l’OST de Ketsui est l’une de mes favorites du genre.
Le morceau reste tout le temps dans les sonorités graves, ce qui lui donne un côté “opération furtive” qui j’aime énormément, et la lente montée en intensité finie aussi par me faire me dresser les poils sur les bras, sans oublier cette mélodie qui tente de vous hypnotiser les oreilles… J’adore ce track !

Si Thinktank est une musique de SHMUP, alors Beneath The Surface pourrait être celle d’un Point’n Click Cyberpunk “Noir”. Son petit côté jazzy lui donne l’odeur de tabac froid et de whisky au fond d’un verre que j’apprécie énormément. C’est lent, désabusé, et terriblement “cinématographique”. On s’éloigne un peu du cadre corporatiste propre sur lui pour tomber sur celui qui commence à craindre pour son emploi (et sa vie).

Mention spéciale pour le solo de guitare synthétique à la fin qui a réussi à me donner des frissons et à me faire penser à un autre artiste Cyberpunk de grande talent : Wolf Arm.

Highway 38 est pour moi un morceau “flashback” : l’un de mes morceaux favoris de neon shudder est GOOD MORNING sur l’album O-8015. J’ai littéralement été obsédé par cette track, au point de l’écouter en boucle à un moment. Highway 38 a récupéré un peu de son ADN j’ai l’impression. Difficile de dire pourquoi, peut être parce que le tempo est aussi soutenu, que le son du synthé de tête y ressemble un peu… Je ne sais pas : mais pourtant, c’est là, et ça m’obsède toujours !

Troisième degrè

Dernière ligne droite de l’album, on s’approche de la fin et Miasma ouvre les hostilités de manière bien groovy : la ligne de basse épouse à la perfection le synthé de tête pour un morceau bien plus lumineux que son titre ne pourrait le laisser penser. Ce doit être ce qu’on entends dans les soirées mondaines corpos !

Arcology s’ouvre avec le bruit apaisant de la pluie et d’un orage (oui, moi ça m’apaise) avant de partir sur un coup de tonnerre : retour à un paysage plus urbain, aux influences japonaises (avec ce son de synthé qui rappelle un shamisen déformé), aux mélodies qui s’entremêlent pour au final créer le décorum dense d’une arcologie Cyberpunk typique. Tellement évocateur !

Quoi, vous ignorez ce qu’est une arcologie ? Damned, révisez vos classiques, ou jouez à Sim City 2000 : il s’agit (pour faire simple) d’une ville fermée autosuffisante, souvent réservée aux riches. DE RIEN.

Allez, on va dehors et on se retrouve dans le gâchis qu’est le reste de la planète : Overpass nous ramène au neon shudder mélancolique mais néanmoins digne des morceaux plus posés de Sons of Seraph (un autre album que vous devriez écouter de toute urgence). Un morceau très beau, qui s’écoute au casque en regardant le plafond. Oui, c’est un de ces morceaux là.

Il est déjà temps de partir, et Iconoclast est là pour fermer l’album de manière plus… musclée. Dès l’intro, on sent que la fin ne va pas être tendre avec nous. On entends un discours au loin, au travers d’un filtre radio bien cracra (Je me doute qu’il s’agit de Trump, même si ma culture politique américaine est loin d’être au taquet), et neon shudder balance un hit efficace, catchy, surprenant et pourtant tellement dans ses cordes (et ce son qui rappellent une guitare mutée funky… quelle surprise et quelle classe !).
(Edit : neon shudder m’a contacté et non, ce n’est pas Trump. Faut croire que je suis parano !)

C’est puissant, c’est lourd, c’est… magnifique.
Une outro de compétition pour clore un album majeur ! J’apprécie le risque pris par neon shudder : un morceau de ce calibre, je l’aurais mis vers le début, mais c’est vrai qu’à force d’écouter W I L D F I R E je comprends que son côté très “dans ta face” aurait pu déséquilibrer l’album. Encore une fois, on sent l’album réfléchit qui a pris le temps de mûrir.

Flamboyant.

Tout chez neon shudder est millimétré, c’est un artiste d’une précision rare, et c’est particulièrement vrai pour W I L D F I R E : chaque élément est à sa place, comme dans l’appartement d’un mec qui a un trouble obsessionnel compulsif de rangement.

Cela m’a particulièrement sauté aux oreilles avec cet album. neon shudder est un perfectionniste, mais là, il s’approche terriblement près de son but.

Et pourtant il n’a pas reculé devant de nombreuses expérimentations dans cet album : groovy, sexy, ce ne sont pas des mots que je pensais employer pour décrire sa musique, et pourtant, ils sont là dans cette review. Et ce n’est qu’un exemple : il y a plein de petites nouveautés, de sons, d’ambiances et de couleurs qui ne faisaient pas partie de sa discographie qu’il a maintenant pleinement assimilé et qu’il s’est approprié.

Est-ce que ces 2 ans passés en compagnie de low.poly.exception lui ont permis de s’affranchir des côtés les plus sombres de sa musique et de pousser neon shudder dans la lumière ?
Ou est ce que c’est juste ce break de 2 ans qui a changé sa façon de voir la musique ?

Nous ne le saurons jamais… Et ce n’est pas grave : que ce soit neon shudder ou low.poly.exception, les deux sont tout à fait à leur place drapés de mystère.

Il y a d’autres artistes qui semblent aussi consciencieux et maniaques : je pense en particulier à Trent Reznor de Nine Inch Nails et Al Jourgensen de Ministry. Eux aussi leur musique a cet aspect “rangée”, “en ordre”, avec quasi tout le temps de nombreuses expérimentations et l’envie d’aller plus loin, de découvrir de nouvelles façons d’arranger son esprit et sa musique.
Alors si je vous dit que NIN et Ministry comptent parmi mes groupes fétiches, vous imaginerez sans peine combien W I L D F I R E me mets à genoux.

Pour moi, on a un concurrent féroce au titre d’album Darksynth de l’année 2019, et le plus ironique, c’est qu’il est loin d’être le plus Dark.
Au contraire : neon shudder éclaire la nuit comme un feu de brousse… de plasma.

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TagsDarksynth
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SokK

Bonjour, je m'appelle SebsokK (SokK pour les intimes). J'aime beaucoup les jeux vidéo et la musique du Diable. Je joue tout le temps en écoutant beaucoup de musique. Trop d'ailleurs. Enfin c'est ma maman qui disait ça. J'ai du m'occuper d'elle. Maintenant elle dit plus rien. Et je peux jouer encore plus en écoutant de la musique.

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  1. low.poly.exception vous souhaite une bonne année avec THE YEAR OF THE NET 2 janvier, 2020 at 14:03 Répondre

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