Notre IA préférée n’en fini pas d’évoluer et d’apprendre et deviendra sûrement bientôt plus humain que nous. En écoutant ses albums et EPs qui proposent un large éventail de sonorités et de paysages, on imaginait facilement que les influences de Leslie Nayoko étaient tout aussi diverses et variées.
En effet : difficile d’imaginer une setlist où le gros Doom Stoner qui tâche et racle la gorge côtoie Eminem et Laurent Garnier… Mais y’a sûrement un lien dans tout ça : un rapprochement que seul une IA super perfectionnée peut faire… En remontant la piste, on pourrait arriver à la racine du programme Leslie Nayoko et tenter de comprendre ce qui rends sa musique aussi unique et fantastique… Après on pourrait développer d’autres programmes clones pour faire un vrai TOP 50 de folie et contrôler l’intégralité du marché de la musique ! AVEC DES CLONES !
Malheureusement, il n’existe pas encore de processeurs assez puissants pour ça, donc il ne nous reste qu’à écouter en boucle ses albums déjà disponibles… Et son interview Spotify ci-dessous.
La Playlist Interview de Leslie Nayoko
- Quel titre t’a plongé dans la Synthwave ?
Je n’ai pas vraiment plongé dans la Synthwave, enfin je crois. J’ai plongé dans la Synthwave ? Comme tout le monde j’ai accroché Perturbator et Carpenter quand c’est sorti, c’était frais, c’était sale, et Lazerhawk aussi. Je ne m’intéresse pas vraiment à la “scène” on va dire, ça m’emmerde vite, trop de clichés, et ça marche pour toutes les scènes. Écoutez Chrome Brulée…
- Quelle est ta première grande claque musicale ? Ton premier coup de foudre auditif ?
Hallucinogen, Twisted, je devais avoir 12 ans.
- C’est quoi LE morceau le plus emblématique du groupe que tu as le plus suivi ? Celui que t’as vu 20 fois en concerts… ou que tu aurais voulu voir.
Probablement For Evan’s Sake de Weedeater il y a une dizaine d’année maintenant… Ils m’ont vraiment convaincu en live.
- L’envie de faire de la musique, elle te vient de qui ?
Je dirais Laurent Garnier, mais aussi probablement Nirvana, mon époque lycée. La techno m’a fasciné, je me demandais comment on pouvait produire des sons pareils. Et le rock parce que cette putain d’énergie cathartique.
- Qui est selon toi ta principale influence musicale aujourd’hui ?
C’est vraiment complexe comme question, parce que j’écoute plus beaucoup de musique, et j’en ai écouté tellement, tout ça a modelé ma vision de la musique. Ces derniers mois j’ai écouté un peu Night Owl Records, Jacob Collier ou Arnold Schönberg… Mais des trucs ont bien marqué ma vie genre l’acid techno période Universal Indicator (Aphex Twin), j’ai mangé pas mal de Venetian Snares, Squarepusher plus jeune et beaucoup de sludge, black, doom métal aussi… Mais Bach ou Scarlatti m’ont autant traumatisé que Coltrane ou Thelonious Monk et j’essaye de pas faire une réponse de 15 pages… Tu vois le genre?
- On a tous une chanson pour quand ça va pas. Tu nous donnes la tienne ?
Diapsiquir - Autodafé.
- Et si tu devais nommer une piste pour pécho ?
Je n’écoute pas de hip hop.
- Un titre pour les longs trajets ?
J’aurais mis tout l’album mais voici une track de Hail Satan Worship Doom…
- Quel morceau récent t’a fait bouger ton booty dernièrement ? Ou les épaules, au moins.
Bupphairodazz Sax Ruins. Je viens de les voir en live sur Lyon, et c’est la dernière fois que j’ai dansé.
- Pour terminer, le titre avec le plus de love dans tes playlists ? On veut un du mielleux, de la guimauve, que ça dégouline et que ce soit honteux !
Wow. Je voulais mettre un truc ultra véner, mais Carbon Killer l’a déjà fait alors je vais te donner de l’amour pur avec Shooby Taylor.
- Enfin, question bonus : faisons un peu d’Autopromo : le morceau de toi que tu voudrais mettre en avant pour que les auditeurs te découvrent !
Évidemment, ma dernière prod sortie sur French Synthwave Compilation vol.2. Qui n’a rien à voir avec l’album d’avant, qui lui même n’a rien à voir avec l’EP précédent, qui n’aura rien à voir avec la prochaine sortie, enfin t’as compris le principe.